samedi 28 mai 2011
lundi 23 mai 2011
samedi 7 mai 2011
Leaves on the oak
I was not here for taking pictures when the leaves were blooming. I am arriving at the end of the battle...
dimanche 1 mai 2011
Train Texas Eagle entre Austin et Fort Worth (suite)
Le train partit avec une heure de retard de la gare d'Austin en direction de Fort Worth. La distance entre les deux gares est estimées à 320 kilomètres. Dans les premiers kilomètres le train longea une autoroute deux chaussées de trois voies de part et d'autres. Je pouvais observer les voitures nous dépasser. L'intérêt de voyager en train est de découvrir avec plus d'acuité des paysages et les personnes.
Au Texas, le paysage est simple à décrire : plat
Châteaux d'eau de villes traversées sur le trajet
Gare de Temple (60.000 habitants) entre Austin et Waco
Vers 11h30, une voix annonça l'ouverture du wagon de restauration pour le déjeuner. Au bout d'une heure, je finis par m'y rendre pour y manger un sandwich ou une salade. À ma grande surprise, je me trouvai dans une véritable salle de restaurant avec un serveur, des couverts et un menu.
Le serveur me plaça à une table de quatre personnes. Il y invita presque aussitôt trois autres personnes qui venait de rentrer dans la salle. Il s'agissait d'un couple de Noirs d'une soixantaine d'années et d'une femme blanche qui me sembla un tout petit peu plus âgée. Ces trois personnes semblaient se connaître. Le serveur donna aux trois convives une fiche spécifique sur laquelle ils semblaient être habitués à savoir quoi remplir; en l'occurrence, une numéro sur une case particulière et un nom. Le serveur pris rapidement la commande.
En parcourant le menu, je constatais qu'il comprenais de vrais plats. Il ne s'agissait pas de restauration rapide, mais d'un véritable restaurant, avec entrées, plats, desserts et boissons. Le serveur finit par prendre ma commande.
La femme noire me posa la question : "D'où êtes-vous ?" et nous commençâmes à faire connaissance. Le mari m'expliqua que le couple venait du nord de la Californie et se rendait en Louisiane d'où sa femme était originaire. Lui venait d'un autre état du Sud, le Mississippi. L'autre personne venait de l’Oregon sur la côte Ouest. À un moment donnée, le mari me parla de Tina Turner qui vivait en France et ils me demandèrent si je l'avais vu en concert. Le couple était monté dans le train le dimanche matin et l'autre femme le vendredi soir. Nous étions le mardi. On comprend mieux alors l'intérêt d'une telle salle de restaurant.
La discussion porta sur divers sujets. À un moment, la femme noire me demanda si je trouvais le président Obama intelligent. Diplomatiquement, je lui répondis que ne vivant pas aux États-Unis et ayant finalement peu l'occasion de l'écouter pour me faire une opinion, il m'était difficile d'avoir un avis sur la question. L'auditoire ironisa sur ma réponse feutrée, mais reconnut la pertinence de mon argumentaire. Comme la femme noire insistait pour que je lui fasse une réponse plus claire, je lui concédais ne pas savoir si le président Obama était intelligent, mais qu'il l'était plus que son prédécesseur.... Elle éclata de rire : "Bien dit !" et me tendit tout sourire la paume de sa main que je frappais deux fois. Nous nous séparâmes sur ce point de discussion en se souhaitant bon voyage.
Le train arriva en gare de Fort Worth à 14h30. Le trajet avait durée trois heures à la vitesse moyenne de 70 kilomètres par heure.
La femme noire me posa la question : "D'où êtes-vous ?" et nous commençâmes à faire connaissance. Le mari m'expliqua que le couple venait du nord de la Californie et se rendait en Louisiane d'où sa femme était originaire. Lui venait d'un autre état du Sud, le Mississippi. L'autre personne venait de l’Oregon sur la côte Ouest. À un moment donnée, le mari me parla de Tina Turner qui vivait en France et ils me demandèrent si je l'avais vu en concert. Le couple était monté dans le train le dimanche matin et l'autre femme le vendredi soir. Nous étions le mardi. On comprend mieux alors l'intérêt d'une telle salle de restaurant.
La discussion porta sur divers sujets. À un moment, la femme noire me demanda si je trouvais le président Obama intelligent. Diplomatiquement, je lui répondis que ne vivant pas aux États-Unis et ayant finalement peu l'occasion de l'écouter pour me faire une opinion, il m'était difficile d'avoir un avis sur la question. L'auditoire ironisa sur ma réponse feutrée, mais reconnut la pertinence de mon argumentaire. Comme la femme noire insistait pour que je lui fasse une réponse plus claire, je lui concédais ne pas savoir si le président Obama était intelligent, mais qu'il l'était plus que son prédécesseur.... Elle éclata de rire : "Bien dit !" et me tendit tout sourire la paume de sa main que je frappais deux fois. Nous nous séparâmes sur ce point de discussion en se souhaitant bon voyage.
Le train arriva en gare de Fort Worth à 14h30. Le trajet avait durée trois heures à la vitesse moyenne de 70 kilomètres par heure.
Fort Worth Intermodal Transportation CenterCette gare met en relation la ligne ferroviaire entre Dallas et Fort Worth "Trinitiy Railway Express" (TRE), les bus de Fort Worth, les trains Amtrak et les bus Greyhound. On trouve aussi une agence "Rent-a-car" et un snack "Subway".
La locomotive du train 22 que je venais de prendre
Le wagon de restauration (les cuisines sont au niveau inférieur)
Le wagon de voyageur (les bagages sont au niveau inférieur)
Je connaissais la gare de Fort Worth appelée aussi "Fort Worth Intermodal Transportation Center" pour y avoir pris un bus Greyhound une semaine auparavant.
J'avais en effet rendu ma voiture de location à l'aéroport international DFW. Un bus des loueurs de voiture m'avait amené gratuitement à l'aéroport. Après m'être fait expliquer comment rejoindre la ligne TRE, j'avais pris un bus "Secondary Express" qui m'avait amené gratuitement à une zone de stationnement. Puis, j'étais monté dans un second bus qui avait terminé son parcours à la gare TRE. Cette gare n'avait pas de guichets. Des machines automatiques délivraient des tickets de transport sous un auvent. La voie n'était pas couverte, mais les voyageurs pouvaient s'abritaient du vent et de la pluie sous des auvents partagées en leur milieu par une plaque transparente semblable à certains arrêts de bus en France. Un parking de plusieurs centaines de places était contingent à la "gare" et plusieurs lignes de bus y avaient un arrêt. Les fréquences des trains vont de 20 à 60 minutes suivant les heures de la journée.
À ma descente du train, je me dirigeai vers le loueur de voiture pour disposer d'un véhicule. Je n'avais rien réservé. L'agent m'informa qu'il ne pouvait avoir quelque chose qu'à partir de 17h, c'est à dire dans deux heures. Je ressortis pour en commander une voiture chez un autre loueur. J'eus d'ailleurs du mal à le trouver. l'agence était juste à côté, mais je fus obligé de demander mon chemin pour y arriver.
J'avais en effet rendu ma voiture de location à l'aéroport international DFW. Un bus des loueurs de voiture m'avait amené gratuitement à l'aéroport. Après m'être fait expliquer comment rejoindre la ligne TRE, j'avais pris un bus "Secondary Express" qui m'avait amené gratuitement à une zone de stationnement. Puis, j'étais monté dans un second bus qui avait terminé son parcours à la gare TRE. Cette gare n'avait pas de guichets. Des machines automatiques délivraient des tickets de transport sous un auvent. La voie n'était pas couverte, mais les voyageurs pouvaient s'abritaient du vent et de la pluie sous des auvents partagées en leur milieu par une plaque transparente semblable à certains arrêts de bus en France. Un parking de plusieurs centaines de places était contingent à la "gare" et plusieurs lignes de bus y avaient un arrêt. Les fréquences des trains vont de 20 à 60 minutes suivant les heures de la journée.
À ma descente du train, je me dirigeai vers le loueur de voiture pour disposer d'un véhicule. Je n'avais rien réservé. L'agent m'informa qu'il ne pouvait avoir quelque chose qu'à partir de 17h, c'est à dire dans deux heures. Je ressortis pour en commander une voiture chez un autre loueur. J'eus d'ailleurs du mal à le trouver. l'agence était juste à côté, mais je fus obligé de demander mon chemin pour y arriver.
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